raditionnellement les circuits de production et de diffusion tendent à organiser une séparation entre les espaces dédiés aux arts visuels et ceux des arts musicaux. Zahra Poonawala cherche au contraire à marier les sensations et à trouver un mode d’expression en rapport avec sa double formation de plasticienne et de musicienne. Elle interroge la naissance de l’harmonie, cette étincelle qui fait qu’un son devient l’objet d’une expérience spatiale, avec sa densité, sa présence, ou son absence.
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Elle œuvre à le mettre en scène au moyen de procédés qui s’inventent et se complètent au fil des œuvres de vidéo (Bouquet Final, 2005, Symphonie Inouïe 201), performances musicales (Quatuor pour Violoncelle Seul 2008), scénographie (Nuages Insolubles, 2009), projets internet audiovisuels (Public Address System, 2009), et installations sonores (L’orchestre décomposé 2007, Le Repos du Crieur Public 201). Elle a été formée dans le groupe de travail Hors Formats à l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et sa dernière oeuvre sonore interactive «Tutti» (2012), est le fruit de sa deuxième année passée au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing.